Jose Ramón ARES-FERNANDEZ, Professeur au sein du Grupo de Física de Materiales de Interés en Energías Renovables de l’Universidad Autónoma de Madrid (UAM), Espagne, possède une solide expérience dans l’enseignement de la physique à la Faculté des Sciences de l’UAM. Il a plus de 12 ans d’expérience dans l’enseignement au niveau Master des sujets liés aux matériaux pour la conversion/accumulation d’énergie, principalement sur l’économie de l’hydrogène et la thermoélectricité.
Bénéficiaire d’une invitation d’enseignants-chercheurs par la FST de l’UPEC, le professeur Jose Ramón ARES-FERNANDEZ donnera deux séminaires dans l’auditorium de l’ICMPE le 2 et 16 mai à 10h30 à l’Auditorium.
Les hydrures et les technologies de l’hydrogène
Ces séminaires sont adressés principalement aux doctorants de l’ED-SIE et sont ouverts aux étudiants de Master. Ils constitueront une ouverture sur le monde de la recherche internationale. Les chercheurs de l’UPEC sont également invités à y assister. Les séminaires, d’une durée de 1h 30’ questions comprises, auront lieu à l’auditorium de l’ICMPE (Thiais) et seront transmis par visioconférence pour ceux qui souhaiteront les suivre à distance. Ces séminaires visent à fournir aux étudiants, d’une part, un panorama actuel et complet de la famille des hydrures en tant que matériaux permettant d’accumuler de grandes quantités d’hydrogène (Séminaire 1) en explorant les composés les plus nouveaux et les plus prometteurs et, d’autre part, (Séminaire 2) le rôle que ces familles peuvent jouer en tant que matériaux pour des applications intimement liées à l’énergie dans des domaines aussi différents que la surveillance, les batteries, l’accumulation de chaleur ou encore la supraconductivité faisant de ce groupe des matériaux une référence. Le titre et contenu de ces séminaires est donné à continuation
Séminaire 1 (Mardi 2 mai à 10h30) : Accumulation d’hydrogène : en train de redécouvrir les hydrures ?
Résumé : Le stockage de l’hydrogène est l’un des obstacles à la mise en œuvre d’une économie de l’hydrogène à moyen terme. Parmi les différentes méthodes d’accumulation de l’hydrogène, le stockage à l’état solide est l’une des méthodes les plus fiables et les plus sûres, avec la densité volumétrique la plus élevée. Cependant, certains inconvénients liés aux limitations physico-chimiques des matériaux ainsi qu’aux contraintes gravimétriques ont limité son extension. Au cours de ce séminaire, les différentes solutions explorées seront présentées : synthèse de nouveaux composés, nanostructuration, nouvelles façons de conduire la réaction avec l’hydrogène… qui indiquent comment les hydrures pourrant etre la clé de l’accumulation d’hydrogène dans cette décennie.
Séminaire 2 (Mardi 16 mai à 10h30) : Au-delà de l’accumulation d’hydrogène : les hydrures comme matériaux pour l’énergie
Résumé: Le rôle des hydrures comme matériaux d’accumulation de l’hydrogène est relativement bien connu, mais cette famille commence à être pertinente dans d’autres domaines plus ou moins proches de l’économie de l’hydrogène, depuis leur utilisation comme compresseurs thermiques d’hydrogène jusqu’aux capteurs, en passant par les accumulateurs thermiques et les électrodes de batterie et même comme matériaux supraconducteurs à haute température. Ce séminaire présentera en détail ces nouvelles facettes des hydrures ainsi que leur développement possible à court terme.